Chantilly

Une nouvelle, fort bien rédigée, vient d’attirer notre attention. L’occasion se présente de la partager au monde entier.

Claude Josse écrit.

Un mail en provenance d’amis américains m’annonce leur venue cet été. Ils ont lu que le domaine de Chantilly se transformait de façon spectaculaire et ils veulent en constater les effets. C’est que le parc est réputé à l’international ! Allons donc y faire un tour. Montez jusqu’à la statue d’Anne de Montmorency, fondateur du domaine, et contemplez-le grand parterreà la française dessiné par André Le Nôtre, chef-d’œuvre d’harmonie et d’équilibre.

Pour le restaurer, il a d’abord été nécessaire de curer et de nettoyer le grand canal – plus long que celui de Versailles – puis de se conformer aux plans du génial créateur tous en possession de la conservation du musée.

Dirigez-vous ensuite sur la gauche, vers le jardin anglais. Passez devant les fontaines de Beauvais près du jeu de paume, puis traversez le pont des grands hommes, passez devant le temple de vénus et poussez jusque l’île d’amour somptueusement réhabilitée. Missio* conseille aux fiancés cet endroit : une demande en mariage formulée là doit rester un souvenir inoubliable !

Retournez au grand parterre, traversez-le et vous êtes dans le jardin anglo-chinois qui va vous mener vers le hameau, où vous vous ferez servir un repas ou une collation et bien sûr de la crème Chantilly. Poursuivez alors vers le labyrinthe et remontez à l’enclos des kangourous qui a vu naître un rarissime spécimen albinos très surprenant. Revenez alors vers le château en passant devant l’immense chantier de réhabilitation du jeu de l’oie (3 hectares, ouverture en 2015) puis le pavillon de Sylvie, la cabotière et le château d’Enghien. Vous constaterez que nous avons de la chance d’habiter près d’un si bel endroit…

*journal diffusé par oise-catholique.fr